Police de logo : un choix compliqué
Autant du point de vue d’un client en quête d’un logo que de celui de l’infographiste professionnel chargé de créer celui-ci, le choix de la police de caractère sera toujours difficile et compliqué. Outre les goûts et préférences de chacun, la création d’un logo professionnel s’articule souvent autour de ce paramètre. En effet, cet élément jouera un rôle essentiel dans la lisibilité du logo, tout comme dans la communication du message contenu dans celui-ci. Le choix de la typographie doit donc se faire judicieusement, toujours dans l’idée d’optimiser le logo d’entreprise et surtout, pour qu’il soit adapté au maximum de supports de communication.
Les différents types de polices
Au fil du temps, les polices ont très rapidement vu leur nombre croître et se multiplier. Néanmoins, elles peuvent toujours être classées en des catégories distinctes, qui permettent déjà au designer de ne pas se perdre et créer un véritable logo sur mesure. De manière générale, on peut donc trouver cinq familles principales de polices de caractère, soient entre autres :
– les polices à empattement (serif),
– les polices sans empattement (sans serif),
– les polices qui imitent l’écriture manuelle (cursive),
– les polices plutôt décoratives et exotiques (fantasy),
– et enfin les polices à chasse fixe (monospace).
Ainsi, ces différentes familles de police orientent le designer sur le choix de la police, et peuvent adapter celui-ci en fonction de son projet. La nature et l’objectif du logo de société influent donc fortement sur le choix de la police, comme sur sa couleur et sa taille : il ne faut également pas oublier qu’une charte graphique digne de ce nom aidera client et prestataire à trouver la bonne police.
Choisir une police pour un logo
Lors de la création d’un logo de société, le choix de la police est conditionné par plusieurs éléments, dont l’activité principale de ladite entreprise. Généralement, les graphistes professionnels préfèrent opter pour des polices simples et sans trop de détails stylistiques, de manière à faciliter la lecture et la mémorisation par celui qui regarde le logo.
Bien qu’il soit généralement conseillé de n’utiliser qu’une seule police de caractère, il arrive que les infographistes fassent une petite entorse à la règle et incorporent une deuxième police dans leur création. Cela permet parfois de mettre en valeur le message envoyé par la marque, par le biais de son logotype.